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l’art c’est le mix


Remix Culture from Ricardo on Vimeo.

– Antoine Moreau, 15 Octobre
Copyleft Attitude.

Qu’est-ce que le copyleft appliqué à la création hors logiciel ?
Pourquoi le droit de copier, diffuser et de transformer les œuvres coule
de source à l’ère de l’internet et du numérique ?
Comment mettre en pratique ce nouveau droit de l’auteur ?

– Yann Beauvais, le 5 Novembre.
appropriation, démontage, recyclage : des pratiques cinéma

L’appropriation n’est pas à proprement une nouveauté dans le domaine artistique, seule la fréquence de son usage en marque son actualité. Cet usage qui veut que l’on reprenne une idée, une image, un son, une mélodie, un motif, un thème pour les développer de nouvelles manières travaillent les processus, les traitements créant parfois de si grands écarts qu’il est difficile d’en déterminer l’origine. L’appropriation comme geste artistique a pris une ampleur qui correspond à la multiplication des supports de reproduction mécanique, magnétique ou numérique.
Le vingtième siècle n’a pas le monopole de l’appropriation en tant que geste artistique, il en a fait un usage dominant, qui manifeste sa démocratisation. L’accessibilité et la circulation de tels usages interrogent les circuits de diffusion, autant que les notions d’auteurs.

– André Gattolin, 19 novembre.
Jeux d’identités et paradigme esthétique ou les espaces fertiles du crossover art-activisme dans un monde libre et surveillé.

Ewen Chardronnet, 12 novembre
ART, COLONIALISME ET ECONOMIE DE L’IMMATERIEL

En économie, on désigne par biens communs (en anglais « Commons ») les objets matériels ou immatériels n’appartenant à personne, et à ce titre appartenant à tous. Certains préfèrent parler de biens communs universels pour souligner que ces biens s’étendent à toute l’humanité. Ainsi de l’eau, l’air, etc. Les logiciels, les médicaments, les gènes, les semences agricoles font l’objet d’une lutte virulente entre ceux qui voudraient en faire des biens communs universels et ceux qui tentent de se les approprier notamment à travers l’extension du domaine des brevets (brevets logiciels, brevets sur le vivant…).

L’organisation Creative Commons a été fondée en 2001 à la Stanford Law School à l’initiative du professeur de droit Lawrence Lessig. Les licences Creative Commons ont été rédigées en langue anglaise et en référence à la législation américaine du copyright par l’équipe de Creative Commons. Les licences ont été créées en partant du principe que la propriété intellectuelle était fondamentalement différente de la propriété physique, et du constat selon lequel les lois actuelles sur le copyright étaient un frein à la diffusion de la culture. Leur but est de fournir un outil juridique qui garantit à la fois la protection des droits de l’auteur d’une œuvre artistique et la libre circulation du contenu culturel de cette œuvre, ceci afin de permettre aux auteurs de contribuer à un patrimoine d’œuvres accessibles dans le « domaine public » (notion prise au sens large). Ces licences, selon leur choix, restreignent seulement quelques droits (ou aucun) des travaux, le droit d’auteur (copyright) étant plus restrictif. Toute personne qui a créé une œuvre (texte, musique, vidéo, site Web, photographie, etc.) et qui a la capacité de signer un contrat portant sur cette œuvre peut utiliser l’un des contrats Creative Commons. A contrario il n’est pas possible d’utiliser un contrat Creative Commons pour une œuvre sur laquelle on ne dispose pas de l’ensemble des droits. Ainsi Creative Commons n’autorise pas d’excuses à la piraterie. Des reproches ont été fait à Creative Commons de la part d’acteurs culturels de pays en développement où la piraterie est massive. N’oubliant pas le fait que les motivations de bon nombre de pirates ne tournent qu’autour du profit, ils argumentent cependant contre une condamnation morale catégorique de la piraterie, défendant les multiples bonnes conséquences pour la société, rien qu’en termes d’accessibilité pour les plus démunis. Ils considèrent qui plus est que les règles généreuses établies par Creative Commons se basent cependant sur les standards occidentaux de la Propriété Intellectuelle. Ils défendent le fait que les multinationales sont bien conscientes que la connaissance qui peut être soumise au copyright est une source de profit et qu’elles font pression sur le pouvoir politique pour faire en sorte que cela reste sous leur contrôle. L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a elle-même reconnu que les règles actuelles du jeu économique international reflètent plus les intérêts des pays industriels avancés – et surtout ceux de leurs principales corporations – que ceux des pays en développement. Cette situation empêche bien souvent les populations de ces pays d’accéder aux biens de consommation culturelle et à la technologie sans passer par la piraterie. Cette situation réduit les pays en développement à négocier avec les exportateurs de propriété intellectuelle qui s’enrichissent sur cette dépendance et étouffent les potentiels de créativité.

Il apparaît donc essentiel de questionner les différentes régulations du libre-échange international et leurs conséquences inégalitaires quant à la circulation des personnes, des biens culturels et des nouvelles technologies. Nous nous intéresserons aux mutations du colonialisme dans le contexte de ce qui est définit aujourd’hui comme « économie de l’immatériel » en développant le cas particulier de la piraterie en Inde. Nous aborderons enfin l’évolution des régulations de défense sur l’exportation des technologies dîtes « à double-usage », depuis la Guerre Froide et la décolonisation jusqu’à la nouvelle « guerre contre la terreur ». Nous présenterons comment les artistes contemporains et acteurs culturels peuvent illustrer et critiquer ces questions.
– Isabelle Arvers, 7 Janvier
Art et Wikinomie ou l’art à la rencontre de la pensée collaborative

Isabelle Arvers est auteur, critique et curatrice indépendante. Son champ
d’investigation est l’immatériel, au travers de la relation entre l’Art, les
Jeux Vidéo, Internet et les nouvelles formes d’images liées au réseau et à
l’imagerie numérique. Après avoir organisé de nombreuses expositions en France
et à l’étranger (Australie, Norvège, Italie…) elle collabore régulièrement
avec le Centre Pompidou et des festivals français et internationaux.
www.isabelle-arvers.com

– Alessandro Ludovicco, From end of February till middle March it’d be ok.
The (online) economy of desire.
Internet users’ retinae are endlessly tangled up by online marketing visual and cultural agents. The (human) target of choice is entered in its own intimate screen space through different strategies, mainly deeply stimulating users’ inner instincts. Abusing these instincts for selling goods is essential in the extremely fast online economy, hence embodying the economical ‘raison d’etre’ of internet corporations. Analyzing Spam as a communication phenomenon, such as the funny dictatorship of Google (unveiled in ‘Google Will Eat Itself’), the peep-show book selling of Amazon (reverse engineered in ‘Amazon Noir’), show that digital art can be used to simultaneously unmask, and be visionary about, mesmerizing and pervasive online marketing strategies.

– Philippe Aigrain, 11 Mars


Appropriation & Culture Jamming from Ricardo on Vimeo.

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