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Un peu d’histoire de l’interactivité | 2012

Mailling [Liste Sensitif < A la suite de sa visite en 2009 à Paris à la Villa des Arts, un historien de la robotique, Reuben Hoggett, ( Melbourne, Australie), a publié sur son site de nombreux documents sur la première sculpture robotisée autonome de l’histoire de l’art, CYSP 1 de Nicolas Schöffer, qui dansait librement en interaction avec les danseurs du Ballet de Maurice Béjart en 1956, des années avant que Cunningham, Paik, Rauschenberg ou Cage ne s’interessent au temps réel… Je vous recommande la lecture des articles de la presse française ( Science et Vie etc ), qui sont très singuliers, tellement les relations art et sciences, art et robotique ou interactivité semblaient novateurs au milieu des années 50… http://cyberneticzoo.com/?p=815 Il est à noter, que le mot “ordinateur” n’existant pas encore, Schöffer employait, pour les désigner, depuis 1954, le mot “homéostat”. Pour ceux qui veulent voir cette sculpture en mouvement à cette époque, il y a aussi quelques videos sur le site de Schöffer http://www.olats.org/schoffer/listevideos.html Je rappelle que cette sculpture historique de l’histoire de l’art actuel est toujours à Paris, choyée par Eléonore Schöffer, mais qu’aucune institution artistique ne s’est encore occupée de sa préservation définitive, de son étude et de sa documentation scientifique pour son exposition permanente dans un grand musée public. Il n’y a pas l’ombre du travail de documentation qui a été effectué au Canada et aux US, par exemple, pour “9 Evenings” (1966), ou pour “Variations V” (1965), deux événements fondateurs ( dix ans après Schöffer…) aux USA. L’année prochaine, alors que les candidats aux présidentielles vont nous abreuver de leurs bonnes intentions culturelles, nous fêterons les 100 ans de la naissance de Schöffer…ce serait vraiment une bonne occasion de faire quelque chose, car il semble impossible d’enseigner, promouvoir et diffuser l’art actuel, en ignorant une histoire qui a commencé ici, bien avant partout ailleurs. Nous avons un énorme patrimoine sur les arts électroniques, numériques, interactifs, des années 50 à aujourd’hui, tous médias confondus, totalement inexploré, et le public n’a quasiment accès à rien. Jean-Noël Montagné

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