Dans « Lambeaux », le flux télévisuel est utilisé comme matière brute, une matière lacérée par un processus de capture de mouvement qui extrait en temps réel chacun des pixels ayant évolué au cours du temps. Ces fragments sont ensuite accumulés de façon spatio-temporelle sur une boucle de vingt-quatre images.
L’accumulation s’insinue à l’intérieur des contours des images passées et l’agencement des différents pixels en temps réel produit une image échancrée aux effets irréels : une mémoire fantomatique du flux vidéo, un palimpseste coloré où cohabitent des fragments de mouvements et de temps.
In “Lambeaux,” the television stream is taken as raw material, a material lacerated by a process of motion capture which extracts in real time all the pixels that have changed during the broadcast. Those fragments are captured and recast in a spatial-temporal way on a twenty-four image loop.
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