La simplicité des réseaux sociaux nous fait parfois oublier ce qu’on partage avec le reste du monde. Envoyer un tweet ou publier une photo sur Faceook est tellement facile – en plus d’être gratuit – qu’on oublie parfois ce que nous coûte réellement ces échanges. Nous traversons encore une période de transition délicate où le public et le privé s’entrecroisent trop fréquemment. Les informations qu’on donne sur nous-mêmes servent en réalité à payer pour ces services qu’on estime gratuits. Les données personnelles sont devenues une monnaie dans notre culture actuelle.
Que ce soit Google, Twitter ou Facebook, chacun de ces sites possède sa propre politique de confidentialité, et la plupart d’entre nous ne les liront jamais entier. Mais quelques artistes se sont employés à mener leur investigation sur le sujet.
Comme South Park l’a brillamment illustré dans l’épisode Human CentiPad, c’est souvent frappant de se rendre compte à quel point on ne sait pas ce qu’on accepte. Nous donnons tous énormément de détails personnels à des entreprises sans en être conscients.
Chacun des artistes ci-dessous traite de la question de la distribution des données et des problèmes d’identité et de vie privée. Certains sont plus critiques que d’autres, mais dans tous les cas, ces artistes tentent de nous avertir sur l’utilisation des informations que nous donnons au quotidien, ce que cela signifie pour notre vie privée et conséquemment, nos identités.
Google Alarm – FAT Lab
A Charge For Privacy – Branger_Briz
Face to Facebook – Paolo Cirio, Alessandro Ludovico
fbFaces – Joern Roeder, Jonathan Pirnay
My Little Privacy – Niklas Roy
Memopol-II – Timo Toots
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