Microsoft utilise des techniques de revendeur de drogue : “Les gens deviendront ”accros” ” (Bill Gates)

via [multitudes-infos] 11 septembre 2010

1. Microsoft utilise des techniques de revendeur de drogue (Amadeu) : afin
de créer la dépendance
2. « Les gens (…) deviendront ‘‘accros’’ et alors nous trouverons bien un
moyen de récupérer la mise par la suite » (Bill Gates)
[Cela vient vérifier notre hypothèse selon laquelle la société de
sur-consommation est une société toxicomaniaque, et que le sujet
contemporain trouve sont idéaltype inavoué dans le toxicomane]

« Le fonctionnaire brésilien, Sergio Amadeu, a été attaqué en justice par
Microsoft pour diffamation, parce qu’il a expliqué à un journaliste que, si
Microsoft offre gratuitement des versions du système Windows à des
administrations et collectivités locales, c’est pour s’assurer qu’il y a
suffisamment de gens qui s’en servent. C’est un cheval de Troie, dit-il.
Sergio Amadeu parle de « technique de revendeur de drogue ». Il est clair
qu’il n’y a pas diffamation puisqu’il n’a pas dit que Microsoft vendait de
la drogue, mais simplement que sa technique était la même que celle des
vendeurs de drogue : rendre les gens dépendants d’un produit en leur offrant
ou en leur vendant au plus bas prix le premier essai, « la première prise ».
Technique que Bill Gates lui-même reconnaît dans une interview devant des
étudiants et rapportée par le magazine Fortune : « Même si trois millions
d’ordinateurs sont vendus chaque année en Chine, les gens ne payent pas le
logiciel. Pourtant, ils finiront par le faire. Et s’ils s’apprêtent à voler
ce logiciel, nous voulons qu’ils volent le nôtre. En quelque sorte ils
deviendront « accros » et alors nous trouverons bien un moyen de récupérer
la mise par la suite. » On peut considérer que Microsoft a donc déjà perdu
son procès (…). » (Joseph Vidal-Rosset, « Les mérites d’un pamphlet :
Prodiges et vertiges de l’analogie de Jacques Bouveresse », in Transferts de
concepts : d’un savoir à l’autre (sous la dir. de Martine Bercot et Michel
Erman), Ed. Univ. de Dijon, 2006, pp. 62-63.)